Crissier de jadis à aujourd’hui

  • Portrait

Crissier aujourd’hui

C’est dans une agglomération lausannoise et un Ouest lausannois en mutation que Crissier planifie et réalise progressivement son développement à l’horizon 2030. A partir de 2006, un important effort de planification en matière d’aménagement du territoire et d’urbanisation a été fourni. La priorité est la requalification d’anciens sites industriels pour en faire de nouveaux quartiers innovants, mixtes et conviviaux, avec des logements accessibles à la classe moyenne.

Après plusieurs années d’études et de démarches administratives, les premières réalisations sortent de terre. Quatre importants centres d’activités (bâtiments multifonctionnels) construits ou en cours de construction vont encore accroître notre offre en places de travail (aussi nombreuses que les habitants !). Plusieurs plans de quartier adoptés par le Conseil communal ouvrent la voie à la création de nouveaux quartiers pour un total d’environ 2’000 habitants.

Le cap des 10’000 habitants sera probablement franchi à l’horizon 2020. Pour l’Office Fédéral de la Statistique (OFS), compte tenu de son degré croissant d’urbanisation et de son insertion dans l’agglomération lausannoise, Crissier mérite déjà le statut de ville suisse. De nouveaux axes de mobilité (tram, bus à haut niveau de service, pistes cyclables) seront mis en service dans l’agglomération et amélioreront à l’horizon 2020 tous les types de déplacement. Crissier en bénéficiera largement.

Des concours et des mandats d’études parallèles ont permis de choisir des bureaux d’architectes-urbanistes renommés pour assurer la qualité des nouveaux quartiers car la préservation, et si possible, l’amélioration de la qualité de vie, est la condition nécessaire et prioritaire de notre urbanisation.

Voir sur notre site internet « Développement de Crissier ».

Crissier et son passé

La présence des Romains à Crissier est attestée par la découverte des restes d’une imposante villa romaine et de monnaies de l’époque, il y a environ 2000 ans. Des nécropoles du haut Moyen Age ont également été découvertes près de l’actuel cimetière.

Le nom de Crissiaco apparaît en 1199. En 1228, c’est devenu Crissie ou Crissiez. 34 familles y sont établies en 1416. Un parchemin de 1420 concerne les pâturages limitrophes entre Renens et Crissier. A cette époque, Crissier dépend de l’évêque de Lausanne. La vie du village est agro-pastorale jusqu’au 18ème siècle et la vigne est bien présente et le restera jusqu’au début du 20ème siècle. Lorsque le canton de Vaud entre dans la Confédération en 1803, le village compte 354 habitants.

Dès la fin du 19ème siècle, la construction des lignes de chemin de fer marquera la première évolution importante de Crissier qui, de village agricole devient aussi centre d’activités. Plusieurs entreprises industrielles s’installent dans le sud de la commune. Le village devient un centre logistique (distribution, centres commerciaux) après l’ouverture de l’autoroute A1 en 1964. La construction de l’autoroute A9 un peu plus tard fera de Crissier une base idéale pour distribuer des produits en Suisse romande.

La fin de 20ème siècle sera marquée par l’arrivée de nombreuses entreprises de services qui achèveront de diversifier le tissu économique de la commune. Entre 1960 et 2000, la population va pratiquement doubler, passant de 3’155 à 6’137 habitants.


Ouvrages sur Crissier disponibles au greffe municipal :
Crissier au temps jadis de Pierre Delacrétaz et Crissier 1860 – 2010 de Serge Raimondy.